Éditions Taurnada – Paru le 5 Juillet 2018 – Format poche : 218 pages
Synopsis :
Alan Lambin, spécialiste en paranormal, est appelé à enquêter dans un vieux monastère ayant accueilli autrefois quatre templiers en fuite. Depuis, ses murs semblent dissimuler un lourd secret solidement gardé par des âmes hostiles. Les parchemins ne mentent pas, ni ces cris que chacun peut entendre la nuit dans les sombres couloirs du monastère. Et dire que tout a commencé parce qu’une étudiante a acheté un jour une armoire ayant appartenu aux moines. Une armoire qui n’avait pas perdu la mémoire…
Mon avis :
Deuxième histoire d’Alan Lambin, chasseur de fantômes, au tempérament très posé. J’ai passé un super moment de lecture, et encore une fois Jean-Marc Dhainaut nous propose un roman de frissons mais pas que… Il y a une histoire derrière, bien pensée et bien amenée. J’adore !!
L’histoire :
Alan Lambin est un enquêteur en paranormal. Il est appelé pour se rendre chez des particuliers pour observer ce qui se passe chez eux, des bruits, des objets qui bougent de façon inexpliquée, des portes qui claquent, …. et de leur trouver une explication logique ou admettre qu’il se passe en effet quelque chose de surnaturel.
Avec Mina, son assistante, il est appelé chez une jeune femme enceinte, vivant seule dans une maison, et qui est réellement effrayée par tout ce qui se passe à son domicile. Quand Alan et Mina arrivent chez elle, ils vont se rendre compte qu’ils sont bien loin de pouvoir trouver une explication rationnelle à tous ces événements ! Leur enquête les mènera sur les traces d’un ancien monastère, au passé plus que houleux…
Le paranormal
Comme pour « La maison bleu horizon » ( première histoire d’Alan Lambin ), le paranormal est la base de l’histoire. Alan est enquêteur paranormal, il se rend donc chez ceux qui l’appellent pour étudier les choses étranges qui se passent chez eux. Il est constamment confronté à des bruits ou des actions qui pourraient paraître issues d’une activité fantasmagorique. Grâce à ses appareils, il cherche à prouver l’existence d’esprits ou au contraire, trouver une explication logique à certaines manifestations.
Que ce soit dans sa première ou seconde enquête, Alan va devoir faire face à une véritable hantise, à des manifestations d’esprits en colère. Et nous, lecteurs avertis, nous allons comme Alan, subir ces manifestations. Plusieurs fois, j’ai été surprise, j’ai frissonné, stressé et angoissé. Alors certes, ne vous attendez pas à un truc super gore etc… ce n’est pas le genre de l’auteur. Néanmoins, il réussit avec beaucoup de subtilité à nous parler des esprits présents, il leur donne une histoire, nous y amène doucement, et le tout avec beaucoup de profondeur.
On assiste à une certaine violence quand même, que ce soit sur les coups donnés par les esprits, ou sur la rudesse de leur manifestation. Ce n’est en rien dérangeant, bien au contraire. Cela met le lecteur dans une situation de stress encore plus intense, se demandant jusque où iront les personnages d’Alan et Mina pour découvrir la vérité.
L’ambiance et les personnages
Alan Lambin est un personnage que j’affectionne beaucoup. Bien que timide et réservé, surtout en ce qui concerne ses relations amoureuses, il a aussi cet acharnement lorsqu’il est plongé dans une affaire. Il ne lâche pas le morceau et ira jusqu’au bout, quitte à risquer sa vie pour découvrir la vérité et permettre aux esprits de partir en paix et aux vivants de retrouver une vie normale. La présence de Mina dans ce roman, contrairement à « La maison bleu horizon » où Alan enquêtait seul, rajoute également une touche très agréable. La jeune femme ressent énormément de choses, elle peut être considérée comme Médium et son don permet à nos deux héros d’avancer dans l’histoire et de comprendre le pourquoi du comment. Sa présence, en plus de rajouter une touche féminine à un monde assez obscur, incite Alan à rester calme et posé. Elle est bénéfique et j’aime leur relation au sein de l’histoire.
Concernant l’ambiance, je l’ai trouvée beaucoup plus sombre et austère que dans le premier opus. Les esprits qui hantent les lieux sont aussi plus violents et agressifs. C’est bien plus sombre, et ce n’est pas plus mal. Moi qui aime frissonner, j’ai eu mon compte ici. Bien sûr c’est très bien dosé ! Il n’en fait pas de trop ni trop peu. Et surtout, le principal, c’est l’histoire de fond, ce qui explique pourquoi c’est hanté et par qui.
En bref
Bien que j’ai vraiment, mais vraiment, adoré « La maison bleu horizon » qui est le premier opus mettant en scène Alan Lambin, « Les prières de sang » est à mon sens un cran au-dessus. Aussi bien pour l’ambiance plus sombre, pour le stress ressenti, la violence des esprits et la violence aussi contenue dans l’histoire. Et à côté de ça, Alan Lambin est un personnage apparaissant très calme, très posé et réfléchi. C’est la lumière dans toute cette noirceur. Et la participation plus active de Mina, son assistante, dans ce opus, m’a beaucoup plu. Elle ressent plus de chose, et nous donne un autre point de vue que celui de la rationalité d’Alan.
Indéniablement auteur à suivre pour les amateurs d’histoires de maison hantée, Jean-Marc Dhainaut nous propose à coup sûr des romans qui nous font frissonner, sans pour autant nous angoisser, et le tout sur un fond d’histoire qui parait toujours vraie et toujours très bien pensée. Vous comprendrez à la toute fin le rôle de chacun, et c’est toujours le petit détail final qui nous permet de refermer ce roman avec l’impression d’avoir tout compris et que rien ne nous a été caché. Bref, j’adore !
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