« Cibles anonymes » de Agnès Ruiz

Éditions du 38 – Parution le 16 février 2024 – 245 pages

Synopsis :

Jeune et dynamique, Maximilien Fortin, dont les affaires sont florissantes, a un avenir brillant devant lui et des ambitions à revendre. Mais tout s’arrête quand on retrouve son cadavre dans son luxueux appartement, à Montréal.

Aucun doute pour la capitaine Rachel Toury, c’est une mort suspecte.

Rachel commence tout juste à enquêter sur cette étrange affaire qu’un second meurtre lui tombe dessus. Cette fois, c’est une femme, une coiffeuse apparemment sans histoire.

De prime abord, il n’y a aucun lien entre les deux victimes qui viennent d’un univers totalement différent. Faut-il en déduire que plusieurs tueurs sévissent dans le grand Montréal ?

Les ressources de Rachel Toury lui permettront-elles de mener de front ces deux enquêtes sans nuire à l’une ou à l’autre ?

Avec ce nouveau roman, Agnès Ruiz renoue avec sa célèbre enquêtrice québécoise, Rachel Toury, pour le plus grand plaisir des lectrices et lecteurs !

L’avis de Jean-Michel :

Quand Lucette Dufour entame sa journée de femme de ménage, elle si forte, elle ne sait pas encore qu’elle va connaître la frayeur de sa vie. Certes Maximilien Fortin n’est pas un homme agréable, mais mourir de cette manière tout de même… La capitaine Rachel Toury, quand elle découvre le cadavre déjà en putréfaction, nu, coincé sous le lit dans une position de crucifié, se doute déjà que cette affaire sera compliquée, et ce en dépit du dynamisme et de la compétence de son équipe. Alors que dire quand peu de temps après, un corps de femme, nu aussi, est retrouvé près de sa voiture avec un modus operandi manifestement proche du crime précédent. Mais quel rapport entre Fortin et Madeleine Robert, une modeste fleuriste, quand on sait que le premier était un cadre d’un groupe pharmaceutique aux dents acérées et unanimement détesté par ses collègues ?
Un petit indice peut-être ? L’individu a été rasé par son assassin fabriquait aussi des perruques… Alors ne serait-ce pas une vengeance opérée par un malade ou l’un de ses proches ? Rachel Toury, qui envisage de plus en plus l’existence d’une taupe à l’intérieur de son équipe, ne peut qu’y songer.

Excellent polar se situant à Montréal, la belle province, qui n’avait pas connu un tel taux de criminalité depuis longtemps. Rythme soutenu, personnages bien campés, intrigues bien ficelées.

Vifs remerciements aux éditions du 38, à Anita Berchenko, leur infatigable fondatrice.

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Chronique de Jean-Mi n° 1634
Retrouvez les précédentes chroniques de Jean-Mi sur son ancien blog : http://polarmaniaque.e-monsite.com

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